The boss
États-Unis : 2016
Titre original : –
Réalisateur : Ben Falcone
Scénario : Ben Falcone, Steve Mallory, Melissa McCarthy
Acteurs : Melissa McCarthy, Kristen Bell, Peter Dinklage
Éditeur : Universal Pictures
Durée : 1h44
Genre : Comédie
Date de sortie DVD/BR : 4 octobre 2016
Michelle Darnell, une huile de la finance tombée pour délit d’initié, est envoyée en prison. À sa sortie, tout le monde, surtout ceux qu’elle a arnaqués par le passé, n’est pas prêt à croire en son tout nouveau numéro de parfaite repentie prête pour un nouveau départ…
Le film
[3/5]
Ces dernières années ont vu naître une série d’actrices comiques, issues du Saturday Night Live et/ou gravitant autour de la petite bande créée par Judd Apatow et Will Ferrell. Kristen Wiig, Maya Rudolph, Rebel Wilson, Amy Schumer, Melissa McCarthy, Amy Poehler, Tina Fey… Des actrices énergiques, développant une forte personnalité à l’écran, qui ont autant attisé les passions que les haines auprès des spectateurs. On a ainsi vu déferler de véritables tombereaux de fiel sur le Net et les réseaux sociaux dés l’annonce d’un « reboot » de SOS Fantômes dont le casting serait composé d’une partie de cette nouvelle vague de comiques féminines : beaucoup de bruit pour rien au final, puisque le film a de toutes façons plutôt bien fonctionné avec 220 millions de recettes au box-office international.
Avec ses 77 millions de dollars de recettes (dont 63 aux Etats-Unis), The boss est une comédie nettement plus modeste, uniquement centrée sur la personnalité de Melissa McCarthy, qui campe ici un personnage qu’elle avait déjà interprété devant un public hilare avec la troupe d’improvisation des Groundlings de Los Angeles, vivier de comiques dont de nombreuses personnalités ont, au fil des ans, fait leur trou du côté du Saturday Night Live, de MADtv ou encore de Reno 911 (Jack Black, Jon Lovitz, Lisa Kudrow, Kristen Wiig, Paul Reubens…).
Bien sûr, comme souvent avec les films basant leur intrigue sur un seul personnage fort éclipsant tous les autres, la narration de The boss s’avère très linéaire, s’apparentant d’avantage à une suite de sketches forcément un peu inégaux, parfois très drôles (l’effraction chez Renault), parfois assez lamentables (le running-gag du canapé convertible). Au final cependant, et si toutefois si n’êtes pas allergiques à l’humour de Melissa McCarthy, le film se terminera sur une impression plutôt positive, le dernier acte s’avérant particulièrement enlevé et inspiré et faisant oublier les faiblesses du reste du métrage.
Le Blu-ray
[4,5/5]
Coté technique, le Blu-ray édité par Universal Pictures nous propose un piqué d’une précision absolue, des couleurs et des contrastes impeccables, sans le moindre problème d’encodage à l’horizon. Côté son, la VO mixée en DTS-HD Master Audio 5.1 nous offre un spectacle acoustique bien spatialisé et souvent épatant lors des passages musicaux, qui supplante de façon assez spectaculaire son homologue français, qui sauve cela dit les meubles sans problème, avec une piste VF en DTS 5.1 efficace et dynamique.
Dans la section suppléments, outre le fait de pouvoir visionner le film en version longue, on trouvera une longue série de scènes coupées et/ou alternatives, dont une fin différente mettant en scène le catcheur Dave Bautista. Dans l’ensemble, ces scènes sont plutôt bonnes, voire même assez hilarantes, mais beaucoup plus décalées que le reste du métrage ; on regrette cela dit que certaines d’entre elles n’aient pas intégré le montage final, telles que l’hallucination de Melissa McCarthy après sa dégustation de fugu. On continuera dans la bonne humeur avec un amusant bêtisier, dont la plupart des séquences est en fait déjà visible durant le générique de fin, et on reviendra ensuite sur la création du personnage de Michelle Darnell à travers un module documentaire faisant office de making of et un sketch « live » mettant en scène Melissa McCarthy dans la peau du personnage. Enfin, nous terminerons les festivités avec deux featurettes dédiées à Peter Dinklage et Kristen Bell.
