Critique : Insaisissables 2

Insaisissables 2

Etats-Unis, 2016
Titre original : Now You See Me 2
Réalisateur : Jon M. Chu
Scénario : Ed Solomon
Acteurs : Jesse Eisenberg, Mark Ruffalo, Woody Harrelson, Dave Franco, Daniel Radcliffe, Lizzy Caplan
Distribution : SND
Durée : 2h09
Genre : Thriller, action, comédie
Date de sortie : 27 juillet 2016

Après un premier volet sympathique et divertissant, nos magiciens de l’extrême et surtout de l’impossible font leur grand retour dans un blockbuster qui n’hésite pas à nous en mettre à nouveau plein les yeux.

Synopsis : Quatre des cinq magiciens se font capturer et sont contraints de travailler pour un riche entrepreneur. Ils vont devoir tout faire pour mener leur mission à bien.

Une pluie de tours de magie

Préparez-vous car les tours de magies vont pleuvoir et c’est un des bons points du films. Le fameux «bigger better louder» des suites est pris ici au pied de la lettre. On se retrouve face à un pur divertissement et ça fait du bien. On prend son pied lors de scènes réalisées avec un sens du suspens à couper le souffle : celle de la fouille est juste énorme et pour moi la meilleure du film. Les personnages bien connus du premier épisode sont repris (sauf la fille, incarnée par Isla Fisher, pour cause de grossesse) et on aime les voir interagir. Ils sont tous charismatiques et apportent chacun une touche différente à cette œuvre bariolée qui ne se prend pas au sérieux. Le petit nouveau Daniel Radcliffe se débrouille même si son personnage n’a rien de très intéressant. Lizzy Caplan, elle, amène de bonnes doses d’humour et parvient à nous faire sourire sans trop de problème. Pour le reste, ils sont de nouveau à l’aise dans leurs rôles. Le film fonctionne donc finalement grâce à ses personnages (auxquels on a eu le temps de s’attacher), à ses effets et à sa bande originale qui se greffent parfaitement à l’univers.

Un peu plat, tout ça…

Les bémols viennent du fait que les dialogues soient plats. Quelques facilités prises par le scénariste viennent aussi entacher quelque peu le tableau. Les policiers du film par exemple ne sont vraiment mais alors vraiment pas doués. Les explications des tours de magies ajoutent quant à elles une touche de réalisme mais du coup on ne sait plus trop sur quel pied danser car certains tours ahurissants et effectués grâce à la « magie » du montage ne sont même pas aborder. Qu’est-ce qui est magique et qu’est-ce qui ne l’est pas ? C’est peut-être là la grande question du film. Enfin, l’histoire n’a rien d’innovant, ce qui est paradoxal pour un film qui brille par ses tours novateurs.

Retrouvez ici notre critique de Insaisissables de Louis Leterrier.

Conclusion