Depuis que j’ai commencé à écrire sur le site, je ne vous ai pas révélé mon amour inconditionnel pour Alex De La Iglesia. Fer de lance d’une nouvelle génération de réalisateurs ibériques aux côtés d’Alejandro Amenabar et Jaume Balaguero, le metteur en scène se distingue d’une filmographie remarquable et iconoclaste, où se côtoient chefs-d’œuvres d’humour noir tels Mes Chers Voisins et Le Crime Farpait et films plus graves et doux-amers comme Balada Triste De Trompeta et Un jour de chance (La Chispa De La Vida), sans oublier des objets complètement cintrés tels Le Jour de la Bête ou encore Action Mutante.
Alors que son Mi Gran Noche, possible dernier volet d’une trilogie sur le système médiatique avec Muertos de Risa et La Chispa De La Vida, vient tout juste de sortir dans les salles espagnoles, le cinéaste est déjà à l’oeuvre sur deux projets.
Tout d’abord, De La Iglesia commencera très prochainement le tournage de El Bar, un polar excessif et baroque dans lequel plusieurs personnes sont enfermés dans un bar et vont peu à peur se retrouver dans des situations rocambolesques, où les différents protagonistes commenceront à dévoiler leurs pêchés et leur culpabilité.
Mais ce n’est pas tout : De La Iglesia a également en tête de ressusciter une figure mythique du cinéma populaire mexicain, et du fantastique en général : le catcheur El Santo, héros d’une cinquantaine de longs-métrages où notre héros affronte savants fous, karatékas, chiens enragés, gorilles, androïdes, zombies, vampires, loups-garous ou encore vampires, voire même femmes-vampires.
Deux projets diablement excitants qui nous prouvent, si besoin est, toute la vitalité du cinéma d’Alex De La Iglesia, certainement l’un des plus brillants réalisateurs à l’œuvre actuellement dans le cinéma européen.
En attendant plus de détails, la bande annonce de Mi Gran Noche, depuis le 23 octobre dans les salles ibériques.
Remerciements particuliers à https://twitter.com/NwoodrowN
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