Le Comité Court-Métrage de l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma a annoncé ce lundi 12 octobre la liste des 12 films en lice pour le César du court-métrage, une semaine après l’annonce de la sélection des courts-métrages d’animation en lice (voir ici). À noter : Vincent Paronnaud alias Winshluss est présélectionné dans les deux listes.
Les cinq finalistes (six l’an dernier, donc avec un ex-aequo) seront annoncés lors de l’annonce officielle des nominations le mercredi 27 janvier 2016. La 41ème cérémonie des César aura lieu le 26 février 2016. Comme tous les ans, le cinéma le Balzac à Paris programmera cette sélection sur deux semaines, les samedis 28 novembre et 5 décembre à partir de 10h, des séances accessibles aux votants et au public.
Une nouvelle fois, la durée des films est assez longue (le plus court est de 18 minutes, la majorité est très proche des 30 mn), ce qui risque de rendre les deux séances de projections assez indigestes, malgré la qualité des œuvres programmées (voir critiques en lien). Peut-être serait-il envisageable de séparer les courts et les moyens-métrages (même si le distinguo n’est pas officiel), histoire de varier les formats ? Connaissant la réticence des organisateurs d’augmenter le nombre de catégories, il ne s’agit hélas que d’un vœu pieux. Les courts-métrages très courts sont interdits de César comme le confirment les sélections d’année en année. Malgré l’audace de certains des films, l’on ne peut que regretter la sous-représentation des films expérimentaux ou documentaires. Les festivals spécialisés comme Pantin, Brive ou Clermont-Ferrand (où d’ailleurs la majorité des films a été programmée, dans l’un, voire dans tous les trois) prouvent qu’il en existe suffisamment chaque année pour avoir, et là c’est peut-être plus justifiable, leur catégorie à eux.
Côté films cannois, Guy-Môquet a été présenté dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs et La Contre-allée à la Semaine de la Critique. Totems a été primé à Locarno en 2014, Notre Dame des hormones à Brive en 2015 où l’on a pu découvrir aussi les films de Christelle Lheureux et Sylvain Desclous que l’on est content de retrouver ici.
La sélection complète
La Contre-allée de Cécile Ducrocq, avec Laure Calamy (produit par Année Zéro, 30 min)
Le Dernier des céfrans de Pierre-Emmanuel Urcun (produit par Stank, 30 min)
Essaie de mourir jeune de Morgan Simon (produit par Easy Tiger, 20 min)
Guy-Môquet de Demis Herenger (produit par Vill9 la Série, Baldanders Films, 29 min)
Mon héros de Sylvain Desclous (produit par Sésame Films, 30 min) (critique)
Mur d’Andréa Tévy (produit par Les Films du Cygne, 18 min)
Notre Dame des hormones de Bertrand Mandico (produit par Ecce Films, 30 min) (critique)
Ses souffles de Just Philippot (produit par Offshore, 24 min)
Stella Maris de Giacomo Abbruzzese (produit par La Luna Productions, 27 min)
La Terre penche de Christelle Lheureux (produit par bathysphere productions, 53 min) (critique)
Territoire de Vincent Paronnaud (produit par Kidam, 23 min)
Totems de Sarah Arnold (produit par Utopie Films, 29 min)