Eurockéennes 2014 : notre bilan

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Seule la météo des Eurockéennes, consultée un bon nombre de fois pendant le weekend, aura été mitigée car sous la pluie ou au soleil, les pieds dans la boue ou le sable, cette vingt-sixième édition a tenu la plupart de ses promesses. On y était vendredi et samedi : on vous raconte.

Les éléments ont beau se déchainer pendant le set de Metronomy, la foule se fait emporter dès les premiers morceaux. Contre vents et marées, la bande à Joseph Mount enchaine les tubes, tous albums confondus. D’Aquarius à The Look en passant par Corinne, les imparables mélodies se suivent et se répondent sur des synthés un brin lo-fi. Si la formule live accompagnant le dernier album Love Letters n’a pas séduit tout le monde cette année, la configuration festival sied parfaitement à un Metronomy définitivement passé maître des arcanes de la pop.

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MIA retourne la Green Room

Si l’on excepte l’énorme performance de Stromae, véritable entertaineur capable d’électriser des milliers de personnes sous la pluie et dans la boue en à peine quelques dizaines de secondes sur scène, M.I.A. a sans doute livré le show le plus puissant de cette édition. A grand renfort de danseurs et d’une scénographie aux accents indiens, la Londonienne a déroulé une set list d’une puissance extrême. Elle convoque toute l’imagerie de gangsta sexy pour faire se soulever le public et n’hésite pas à faire monter des dizaines de festivaliers sur scène. Elle clôture bien sûr par un Paper Planes repris en cœur et chorégraphié par une foule galvanisée. Mention spéciale à son tee-shirt “1789” en forme de clin d’œil politique.

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Skrillex l’extraterrestre !

En une demi-heure à peine, Skrillex confirme que toutes les critiques à son égard sont bien fondées et enchaine les poncifs, alors même que sa prestation reste d’une efficacité certaine. C’est bien tout le problème que pose l’Américain, mélange d’entertaineur redoutable et de boucher musical. Avec raison, la quasi-totalité des festivaliers s’agite, les mains en l’air, pendant que le vaisseau dans lequel est installé Skrillex crache flammes et fumée. La sélection de l’Américain est bien souvent indélicate, comme lorsqu’elle enchaine Mickael Jackson et Le Roi Lion dans une recherche d’efficience brutale, le tout à coups de basses malpropres et d’effets complaisants. Malgré une certaine fascination, on finit par être lassé avant la fin du set et on préfère éviter la cohue post-dernier concert de la soirée.

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