Road house
États-Unis : 1989
Titre original : –
Réalisateur : Rowdy Herrington
Scénario : David Lee Henry, Hilary Henkin
Acteurs : Patrick Swayze, Kelly Lynch, Sam Elliott
Éditeur : 20th Century Fox
Durée : 1h54
Genre : Action
Date de sortie cinéma : 3 janvier 1990
Date de sortie Blu-ray : 1 juin 2015
Dalton a toutes les qualifications requises pour avoir un boulot stable et une vie tranquille, mais il préfère vivre sa vie. Voilà pourquoi il se retrouve vigile au Double Deuce, un bar de Jasper. Lors de sa première nuit de travail, il est blessé, mais aussitôt recueilli et soigné par Elizabeth Clay, une jeune et belle doctoresse. Malheureusement, Brad Wesley, qui règne en maître sur le crime à Jasper, est intéressé par la jeune femme…
Le film
[3,5/5]
Produit par Silver Pictures en 1989, Road house est un pur produit de son époque. Surfant sur la popularité récente de Patrick Swayze, qui a fait hurler les midinettes du monde entier deux ans auparavant avec Dirty dancing, le film de Rowdy Herrington tente de réconcilier hommes et femmes autour d’un film d’action romantique, alternant les « mano a mano » torse nu et la romance en lycra fluo.
Avec le recul bien sûr, Road house s’avère un petit plaisir coupable, riche en bastons, en punchlines amusantes et en personnages pour le moins caricaturaux. Patrick Swayze s’impose comme un de ces héros 80’s littéralement invincibles, redouté par les hommes et désiré par les femmes. Pas forcément très crédible quand il joue les gros bras, Swayze donne à voir l’image d’un Chuck Norris jeune, karatéka d’une virilité à toute épreuve qui parvient même à se recoudre lui-même sans anesthésie (les anesthésies ? C’est pour les fiottes !). L’amateur éclairé appréciera aussi l’apparition de Sam Elliott en mentor du héros.
Le Blu-ray
[3,5/5]
Le Blu-ray édité par 20th Century Fox marque un réel upgrade par rapport aux sources SD que l’on connait pour Road house depuis des décennies, avec un piqué d’une belle précision dans l’ensemble mais dont le rendu peut fluctuer d’une séquence à une autre. Les couleurs sont éclatantes, l’image n’a pas trop subi les outrages du réducteur de bruit, on déplorera d’ailleurs un léger bruit vidéo sur les séquences en basse lumière, et des noirs légèrement bouchés par ci par là. Du côté des enceintes, seule la VO est proposée en DTS-HD Master Audio 5.1, la version française ne bénéficiant que d’un mixage séculaire en Dolby Digital 2.0. Dynamique et bien punchy, le mixage de la version originale nous propose une belle immersion dans ces bars routiers reconvertis en night-clubs pour rednecks. Dans la section suppléments, on ne trouvera que la traditionnelle bande-annonce. Mais oserait-on dire que le film se suffit à lui-même ?