2ème Festival Extravagant India (4 au 10 mars)

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EXTRAVAGANT INDIA 2015 AFFICHE

Deuxième édition du Festival International du Film Indien à Paris du 4 au 10 mars 2015 au cinéma Gaumont Champs Elysées Marignan, deux ans après une première édition d’excellente qualité qui rassemblait tous les visages du cinéma indien court et long, fiction et documentaire ainsi que toutes les langues avec des films en Hindi, Himachali, Bengali ou Tamoul. De nombreux invités seront présents pour accompagner cette sélection prometteuse (voir bandes-annonces ci-dessous) qui devrait néanmoins peiner pour atteindre l’excellent niveau (je le répète) de la première édition. Pour rappel, le prix du meilleur film de l’édition 2013 avait été attribué à The Lunchbox de Ritesh Batra, Anurag Kashyap recevant le prix du réalisateur pour Ugly, Rituparno Ghosh celui du meilleur acteur à titre posthume pour sa prestation dans l’émouvant Chitrangada et Vidya Balan celui de la meilleure actrice pour les films The Dirty Picture de Milan Luthria et Kahaani de Sujoy Ghosh

Trois jurys départageront les films présentés : le jury des longs-métrages de fiction sera présidé par le réalisateur Gérard Krawczyck, celui des documentaires par Marc Baschet (producteur de Dobermann entre autres) aux côtés des comédiennes Margot Abascal et Mylène Jampanoï et enfin celui des courts-métrages par Florence Noiville, journaliste et écrivain, accompagnée notamment de l’actrice Fanny Bastien.

La programmation complète :

 

LONGS-MÉTRAGES EN COMPÉTITION :

Astu – so be it de Sumitra Bhave et de Sunil Sukthankar (123mn, drame), en présence de Mohan Agashe, comédien et producteur

Mr Shastri, un professeur de sanskrit retraité souffrant de la maladie d’Alzheimer, disparaît après s’être échappé de la voiture de sa fille. Fasciné par un éléphant dans les rues, il le suit. Son entourage ne peut le comprendre, mais lui voit le divin dans sa relation avec l’éléphant. Pour Mr Shastri, le reste du monde n’existe plus.


Chotoder Chobi de Kaushik Ganguly (107 mn, drame), en présence du réalisateur et du producteur Ravi Sharma

Dans le monde du cirque, le film s’intéresse à la situation délicate des artistes nains.


Court de Chaitanya Tamhane (116 mn, drame)

Un éboueur est retrouvé mort dans une bouche d’égout. Un chanteur folklorique est poursuivi en justice pour incitation au suicide, l’une des chansons au texte enflammé aurait poussé l’éboueur à commettre l’irréparable.


Filmistaan de Nitin Kakkar (117 mn, comédie), en présence du réalisateur

Sunny, dont le rêve est de devenir un acteur de Bollywood, se fait régulièrement éliminer à toutes les auditions. Accompagnant une équipe de tournage américaine dans une zone désertique, il se fait enlever par erreur par un groupe de terroristes. La maison où il est retenu appartient à un pakistanais fou de DVDs de Bollywood piratés. Un film déjanté avec de multiples clins d’œil à des références cultes du cinéma indien.


Haider de Vishal Bhardwaj (160 mn, thriller), en présence du réalisateur

Un jeune homme, Haider, revient au Cachemire après avoir appris la disparition de son père. Il découvre alors que sa mère a une liaison avec son oncle. Après la mort de son père, Haider choisit de suivre le chemin de la vengeance. Le film est librement inspiré du Hamlet de Shakespeare.


Liar’s Dice de Geetu Mohandas (104 mn, drame)

Kamala, une jeune femme originaire du village de Chitkul, part bien loin de son foyer avec sa fille Manya à la recherche de son mari disparu. En chemin, elle rencontre Nawazudin, un déserteur au fort caractère, qui les aide à atteindre leur destination. Mais quel est le dessein de Nawazudin?


Q de Sanjeev Gupta (96 mn, drame)

Q nous montre une femme résidant à Mumbai et une petite fille de 6 ans qui vient de nulle part. La petite fille a un nom de code : ‘poupée’. Aucun lien entre elles avant que ne soit lancée une mission que rien ne peut arrêter. La femme en est parfaitement consciente, pas la petite fille…

http://youtu.be/isq25t4GyAA
The Story of Gaur Hari Das d’Ananth Narayan Mahadevan (114 mn, biopic)

L’histoire vraie de Gaur Hari Das, qui dans sa jeunesse a combattu le gouvernement britannique. Après l’Indépendance, il est soupçonné d’affabulation, et veut prouver qu’il n’a pas inventé ces années passées à combattre pour la liberté de la nation.

The Story of Gaur Hari Das affiche
Valley of Saints de Musa Syeed (82 mn, drame )

Dans la vallée du Cachemire, Srinagar est paralysée par les émeutes et les couvre-feux. Un jeune homme tente de s’enfuir avec son meilleur ami, quand il rencontre une jeune écologiste dans un houseboat abandonné. Retenus ensemble dans ce village flottant, leurs sentiments naissants menacent de compromettre ses rêves.

 

COURTS-MÉTRAGES EN COMPÉTITION :

Hechki de Kartik Singh (12 mn, comédie), en présence du réalisateur

Shankar est récemment arrivé du Bangladesh pour s’installer à New York. Il gagne sa vie en vendant des roses. Un jour, il a le hoquet et n’arrive plus à le faire passer…

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Kush de Shubhashish Bhutiani (20 mn, drame)

En 1984 l’assassinat du Premier Ministre Indira Gandhi par deux de ses gardes du corps Sikh, suscite des émeutes partout en Inde. Une maîtrese d’école revenant de classe verte avec ses élèves âgés de 10 ans essaie de protéger le seul élève sikh de sa classe de la violence croissante autour de lui.

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The Master Chef de Ritesh Batra (le réalisateur de The Lunchbox) (8mn, drame)

Akhil, un jeune cireur de chaussures, se met à rêver de devenir Chef Cuisinier lorsque par chance il rencontre le plus célèbre des Chefs de la télévision indienne.

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Time Machine d’Arati Kadav (40 mn, science-fiction), en présence du réalisateur

L’histoire d’un petit garçon qui réalise son rêve de construire la première machine à voyager dans le temps du monde. Mais il ne pourra plus protéger son enfance des ravages du temps.

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True Love Story de Gitanjali Rao (19 mn, animation)

Un voyage au cœur des ruelles de Mumbai, à la fois séduisantes et sournoises. Dans cette ville imprégnée de rêves aux couleurs de Bollywood, le fantastique s’efface pour laisser place à une poignante réalité. True Love Story se peint comme une ode à l’amour.

 

DOCUMENTAIRES EN COMPÉTITION :

Gulabi Gang de Nishtha Jain (96 mn)

Dans le Bundelkhand, en Inde, une révolution est en marche parmi les plus pauvres, quand la militante Sampat Pal et les femmes enflammées de son Gulabi Gang prennent le contrôle de leurs vies et se consacrent au combat contre la violence conjugale, l’oppression des castes et la corruption généralisée.


Millions can walk de Christoph Schaub et Kamal Musale (88mn)

Des dizaines de milliers d’Indiens et d’Indiennes, les plus pauvres de la société – intouchables, aborigènes, sans-terre, travailleurs forcés, femmes, hommes, enfants – participent tous à la longue marche pour la justice qui les mène à travers l’Inde.


My name is Salt de Farida Pacha (92 mn), en présence de la réalisatrice

Année après année, pendant huit interminables mois, une famille vient s’installer dans un désert du Gujarat pour extraire le sel de la terre brûlante. A chaque mousson, les champs de sel disparaissent, et le désert fait place à la mer. Mais la famille reviendra…


Powerless de Deepti Kakkar et Fahad Mustafa (84mn)

Dans la ville de Kanpur, un électricien de 28 ans se fait connaître pour ses prouesses en matière de vol d’électricité. C’est un Robin des Bois qui relie gratuitement des quartiers pauvres à une électricité qu’il fera facturer à des riches.


Salma de Kim Longinotto (57 mn)

La famille de Salma, une jeune Musulmane du Sud de l’Inde, la force à arrêter ses études à 13 ans et la marie. Pendant vingt ans, elle a interdiction de sortir de la maison. L’écriture, à tout prix, est son seul salut. Elle deviendra, envers et contre tous, l’une des plus célèbre poétesses de langue tamoule.

 

HORS COMPÉTITION :

The World of Goopi and Bagha de Shilpa Ranade (78mn, animation)

Deux musiciens maladroits mais attachants se frottent à des fantômes,reçoivent des bénédictions, évitent des guerres, épousent des princesses et font de leur mieux pour aider les gens ordinaires à vivre heureux pour toujours.

 

REGARD SUR LES CO-PRODUCTIONS FRANCO / INDIENNE :

Amok de Joël Farges, en présence du réalisateur, avec Fanny Ardant et Bernard le Coq (1993, 90 mn, drame)

Une femme magnifique, enceinte de son amant, demande à un médecin, directeur d’un dispensaire perdu dans la jungle, de la faire avorter en échange d’une large rémunération. Tout d’abord, le médecin refuse puis, fasciné par l’étrange beauté de la femme, il lui propose une nuit d’amour pour le prix de l’opération.

 

Vanaprastham de Shaji Karun, en présence de l’auteur et producteur (1999, 119 mn, drame)

Subhadra, une jeune femme de la haute société kéralaise, vit seule dans son univers fait de reve et de poésie. Elle tombe amoureuse de Kunhikuttan, un grand artiste de Katakali. En vérité, c’est d’Arjuna, le héros de la Bhagavad Gita, le personnage qu’il incarne sur scene dont elle est éperdue.

http://youtu.be/JmFizOQjAjM

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