28 semaines plus tard

28 semaines plus tard

USA : 2007
Titre original : 28 weeks later
Réalisateur : Juan Carlos Fresnadillo
Scénario : Rowan Joffe, Juan Carlos Fresnadillo, Enrique Lopez Lavigne
Acteurs : Robert Carlyle, Rose Byrne, Jeremy Renner, Harold Perrineau
Distribution : Twentieth Century Fox France
Durée : 1h31
Genre : Science-fiction, Epouvante-Horreur, Thriller
Date de sortie : 19 septembre 2007

Film zombiesque, 28 semaines plus tard (28 WEEKS LATER) est la suite de 28 jours plus tard (28 days later) réalisé par Danny Boyle en 2003. En matière de suite, le cinéma d’horreur impose une règle : plus de sang, plus de cadavres. Pourtant, on constate souvent que la suite n’est pas à la hauteur. Alors que le premier a été interdit en salles au moins de 16 ans, celui-ci ne souffre que d’une interdiction touchant les moins de 12 ans. Le changement de réalisateur aurait-il cassé le rythme infernal des massacres par les zombies ?

Synopsis : Il y a six mois, un terrible virus a décimé l’Angleterre et a transformé presque toute la population en monstres sanguinaires. Les forces américaines d’occupation ayant déclaré que l’infection a été définitivement vaincue, la reconstruction du pays peut maintenant commencer. Don a survécu à ces atroces événements, mais il n’a pas réussi à sauver sa femme et la culpabilité le ronge. Lorsqu’il retrouve ses enfants, Andy et Tammy, qu’il n’avait pas revus depuis la catastrophe et qui reviennent à Londres avec la première vague de réfugiés, il leur apprend la mort de leur mère. Partagés entre la joie des retrouvailles et le chagrin, tous trois tentent de se reconstruire et de reprendre une vie normale dans la ville dirigée par l’armée américaine. Pourtant, quelque part, un effroyable secret les attend. Tout n’est pas terminé…

Cadence et décadence

Les premières minutes donnent le ton. Pas étonnant, Danny Boyle a réalisé quelques unes des scènes d’ouverture rappelant ainsi le premier opus. Pour le reste, le réalisateur espagnol, Juan Carlos Fresnadillo, a su tenir la cadence de ce suspense palpable caractéristique des films gores. La BO est somptueuse ; certaines scènes mériteraient d’en être dotées. L’esthétique est réaliste. L’alternance noir & blanc / couleurs donne un rythme soutenu au film qui est accentué par les attaques féroces des zombies en furie. La caméra est très habilement maniée surplombant la ville ou plongeant le spectateur dans l’horreur.

Une survie peut en cacher une autre

Il faut le savoir : dans un film d’horreur, personne n’est indispensable ! Mais le zombie ne tue pas, il contamine. Robert Carlyle excelle tant dans le rôle du père soucieux de protéger ses enfants que dans celui du zombie qui les pourchasse pour les dévorer ; sans doute parce qu’il a déjà expérimenté un rôle à double facette dans la série Once upon a time. Quant à Jeremy Renner, agent surarmé dans Jason Bourne : l’héritage, on le retrouve en tireur d’élite envahi de scrupules à la vue d’un enfant en danger. Il est question de vie et de mort mais aussi de sacrifices. L’espoir d’un antidote à la contamination par les zombies anime l’envie de survie des quelques rescapés. Il s’agit surtout d’une porte ouverte vers une suite à la suite !

L’attente est longue

Néanmoins, le prochain opus se fait attendre alors que 28 semaines plus tard n’est sorti que quatre ans après 28 jours plus tard. Pourtant, le concept est intéressant et l’idée d’un remède aux morsures de zombies pourrait bien se révéler utile. Il faudrait pour cela retrouver dans le troisième volet les enfants Andy (Mackintosh Muggleton) et Tammy (Imogen Poots) qui ont depuis bien grandi. Sans oublier que l’un des deux a été contaminé dans les toutes dernières minutes du film. L’étau se resserre sur une fin salvatrice pour les humains.

Résumé

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