En attendant la remise de prix annuelle qui aura lieu cette année le jeudi 4 juin à 19h30 au Centre Pompidou (accès uniquement sur invitation), l’association des Prix Jean-Vigo propose désormais un nouveau rendez-vous, des Rencontres inédites entre deux cinéastes qui viendront parler de leur travail, des films grâce auxquels ils ont été primés et des liens qui les unissent au réalisateur de L’Atalante.
Après Arnaud Desplechin (La Vie des morts, court-métrage, en 1991) et Alain Guiraudie (Ce vieux rêve qui bouge, court-métrage, en 2001) en février dernier, deuxième édition de ces rencontres avec Laurent Cantet et Olivier Assayas qui ont remporté respectivement ce Prix pour le court-métrage Tous à la manif (1995, 27’) et le long-métrage Paris s’éveille (1992, 95’) avec Judith Godrèche, Jean-Pierre Léaud et Thomas Langmann. Un débat avec les deux réalisateurs aura lieu après la séance.
Créés en 1951, les Prix Jean-Vigo distinguent » l’indépendance d’esprit, la qualité et l’originalité des cinéastes de court et long métrages. Plutôt que saluer l’excellence d’un film, le Prix Jean-Vigo tient à remarquer un auteur d’avenir, à découvrir à travers lui une passion et un don. »
La soirée aura lieu au Louxor (170 boulevard Magenta, métro Barbès-Rochechouart) avec la projection de ces deux films.
Tous à la manif de Laurent Cantet
Des lycéens préparent une manifestation dans un café. Serge y est employé comme serveur par son père. Il tente de se mêler à eux.
Paris s’éveille de Olivier Assayas
Adrien, dix-neuf ans, revient chez son père, Clément, la quarantaine. Celui-ci vit avec une jeune femme d’une vingtaine d’années, Louise, qui ambitionne de réussir à la télévision. Adrien reste quelques semaines chez eux, au cours desquelles il découvre que Louise se drogue et devient son amant.
L’an dernier, les lauréats du Prix Jean-Vigo étaient Jean-Charles Hue pour le long-métrage Mange tes morts et Sébastien Betbeder pour le court-métrage Inupiluk.
