La Belle et le Clochard
USA : 1955
Titre original : Lady and the Tramp
Réalisateurs : Hamilton Luske, Clyde Geronimi, Wilfred Jackson
Scénario : Erdman Penner, Ward Greene
Acteurs : Larry Roberts, Barbara Luddy, Peggy Lee
Production : Walt Disney Pictures
Durée : 1h15
Genre : Animation
Date de sortie : 1955
Réalisation : [rating:3.5]
Scénario : [rating:2.5]
Acteurs : [rating:3.0]
Musique : [rating:2.5]
Globale : [rating:3.0]
[five-star-rating]
La Belle et le Clochard est le 19ème long-métrage des studios Walt Disney, créé en 1955. L’histoire est, pour la première fois, tirée d’une nouvelle de Ward Greene, Happy Dan, the Whistling Dog. Ce film d’animation est également le premier de Disney à utiliser le son stéréo et le format d’image CinemaScope (2,55:1). Il remportera en 1956 le prix de La Meilleure Production Etrangère aux David di Donatello, et sera nominé la même année aux BAFTA Awards dans la catégorie Meilleur Film d’Animation.
Synopsis : Les aventures amoureuses de Lady, ravissant cocker et de Clochard le batard, perturbées par tante Sarah et ses deux adorables chats siamois, Si et Am, diaboliques et sournois.
En tant que grande fan des films Walt Disney, ça me chagrine d’avoir à dire que je n’ai pas aimé La Belle et le Clochard. C’est vraiment dommage, mais plusieurs points font que ce film d’animation n’a pas sa place dans mes favoris, tout d’abord parce qu’on s’ennuie. La Belle et le Clochard est présenté comme un film d’aventures, et c’est bien son problème. Il n’y a pas de véritable intrigue, pas de vrai méchant à détester, donc pas de vrai héros à adorer. Il se passe des choses, certes, mais on ne comprend pas où le film veut en venir car les personnages d’un film pour enfant ne sont pas tous présents : qui est le véritable « méchant » (Les chats ? Jim Chéri ? La tante ? L’homme qui capture les chiens et qui les enferme ?) On ne sait pas trop, l’intrigue part dans tous les sens et du coup on s’ennuie.
Le fait que les personnages principaux soient des animaux n’aide pas le film, puisqu’on a toujours plus de mal à s’identifier à eux. Ce n’était pourtant pas le cas dans Le Roi Lion par exemple, mais celui-ci bénéficiait d’une véritable histoire avec son héros et son méchant.
Par ailleurs, La Belle et le Clochard nous montre les deux classes de la société, disons-le clairement : les riches et les pauvres. Comme dans tout bon Walt Disney qui se respecte, les clichés et les caricatures sont de la partie : accent anglais presque insupportable pour les riches, loubards de la rue pour les pauvres, sans oublier le restaurateur italien à la moustache et aux cheveux noirs bouclés. C’est assez mignon, mais ce qui l’est moins, c’est la morale douteuse que l’on nous propose qui fait l’éloge de la pauvreté : elle rime ici avec bonheur et liberté. Des sujets graves sont aussi traités, comme la prison et l’exécution… mais bon, avec des animaux ça passe toujours mieux…
Pour finir, j’ai été déçue par la bande originale, car aucune chanson n’est restée célèbre. C’est le cas pour d’autres films Walt Disney, mais c’est dommage qu’il n’y ait pas au moins une chanson qui se démarque et qui rende le film unique.
Mis à part ces quelques points négatifs, La Belle et le Clochard reste un joli Walt Diney avec de belles images, à regarder de préférence à Noël. Les animaux sont attachants, même si Lady la demoiselle cocker est la nunuche parfaite. On retient tout de même deux scènes cultes : le premier baiser de Lady et de Clochard (un vrai nom de héros !) lorsqu’ils mangent le même spaghetti, et la scène dans laquelle les deux horribles chats siamois cassent tout dans le salon.
Résumé :
[youtube width= »620″ height= »390″]http://www.youtube.com/watch?v=-XbQnKDOwrY[/youtube]
