Un documentaire bouleversant sur Amy Winehouse, Woody Allen au creux de la vague et l’unique film français de La Semaine de la critique qui ne casse pas des briques… le résumé du 3ème jour au Festival de Cannes.
Synopsis : Dotée d’un talent unique au sein de sa génération, Amy Winehouse a immédiatement capté l’attention du monde entier. Authentique artiste jazz, elle se servait de ses dons pour l’écriture et l’interprétation afin d’analyser ses propres failles. Avec les propres mots d’Amy Winehouse et des images inédites, Asif Kapadia nous raconte l’histoire de cette incroyable artiste, récompensée par six GrammyAwards.
Notre critique 4,5/5 :
Asif Kapidia, réalisateur du documentaire Senna, signe avec Amy un docu choc consacré à la charismatique chanteuse pop Amy Winehouse. Ils étaient nombreux en sortant de la salle à avoir la mine déconfite par les images d’Amy. Bouleversant, suffoquant, dérangeant, sont les mots qui collent le mieux à cette oeuvre. La quantité impressionnante de sources vidéo (Amy est probablement le documentaire le plus riche consacré à un artiste décédé) appuie le fond clairement dérangeant. Asif Kapidia prend clairement parti et accuse sans concession les médias mais également le père d’Amy, son ex mari Blake Fielder ou encore son producteur Mark Ronson. C’est fort, intelligent et terriblement émouvant.
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Synopsis : Professeur de philosophie, Abe Lucas est un homme dévasté sur le plan affectif, qui a perdu toute joie de vivre. Peu après son arrivée dans l’université d’une petite ville, Abe entame deux liaisons. D’abord, avec Rita Richards, collègue en manque de compagnie qui compte sur lui pour lui faire oublier son mariage désastreux. Ensuite, avec Jill Pollard, sa meilleure étudiante, qui devient aussi sa meilleure amie. C’est alors que le hasard le plus total bouscule le destin de nos personnages dès lors qu’Abe et Jill surprennent la conversation d’un étranger et s’y intéressent tout particulièrement.
Notre critique 2/5 :
Woody Allen est un grand cinéaste, c’est indéniable, mais lorsqu’il se repose sur ses lauriers ça donne un Irrational Man plus que moyen. Un film sur un crime parfait qui n’invente rien, une intrigue pour les séniors nostalgiques de Columbo, c’est mou et en plus téléphoné. Probablement son film le plus anecdotique.
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Synopsis : Afghanistan 2014. A l’approche du retrait des troupes, le capitaine Antarès Bonassieu et sa section sont affectés à une mission de contrôle et de surveillance dans une vallée reculée du Wakhan, frontalière du Pakistan. Malgré la détermination d’Antarès et de ses hommes, le contrôle de ce secteur supposé calme va progressivement leur échapper. Par une nuit de septembre, des soldats se mettent à disparaître mystérieusement dans la vallée.
Notre critique 1,5/5 :
L’intrigue prend place dans un environnement totalement rationnel, l’Afghanistan, la guerre, les troupes française. Progressivement la disparition inexpliquée des soldats plonge le spectateur dans un environnement aussi mystérieux que mystique. La première partie fonctionne bien, la seconde, lorsque Clément Cogitore s’attarde trop sur les recherches des disparus. Ça devient vite pesant, ça tourne en rond et le final qui traine et part dans un grand n’importe quoi n’arrange rien. Déception…
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